Rhume, grippe, bronchiolite et antibiotiques… 

A l’approche de l’hiver, les maladies saisonnières font leur grand retour.

L’occasion de faire le point sur un produit de santé plébiscité par les Français : les antibiotiques.

Pour rappel, les antibiotiques sont des médicaments anti-infectieux permettant de tuer les bactéries ou d’empêcher leur prolifération. Le premier à avoir été utilisé est la pénicilline, en 1941.

 

Les antibiotiques et leurs limites

Très efficaces, les antibiotiques ne sont pourtant pas des médicaments miracles.

Ils sont ainsi inutiles hors de leur spectre d’activité : sur une autre bactérie, ou sur un virus. Par conséquent, les antibiotiques ne sont pas nécessaires pour les 3 maladies ci-dessus, qui sont liées à des virus.

L’utilisation d’antibiotiques à mauvais escient, sur des durées trop longues, ou plus généralement en auto-prescription contribue à développer une antibiorésistance : les bactéries tolèrent les antibiotiques de plus en plus fréquemment.

D’après une étude publiée dans The Lancet, plus de 33.000 décès pourraient être attribués à cette cause chaque année en Europe.

 

L’utilisation des antibiotiques 

Afin de réduire cette surmortalité évitable, et de nous ménager un futur où les antibiotiques gardent une efficacité contre les bactéries les plus dangereuses, il est impératif de respecter la posologie et de ne pas abuser de ces traitements.

Au-delà de l’utilisation humaine, la consommation animale d’antibiotique pose un réel problème. Malgré une diminution observée ces dernières années, l’ANSES comptabilise plus de 400 tonnes utilisées chaque année dans les élevages français.

Une consommation de viande réduite et en circuit court peut ainsi se montrer un moyen très efficace de lutter contre la montée des bactéries multi-résistantes.

 

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